Poignées de porte, meubles, chaises, bureaux, interrupteurs électriques, boutons d’ascenseur sont autant de points de contacts quotidiens qui peuvent transmettre le coronavirus. En complément des actions de désinfection et d’hygiène, Metalskin, une PME française, dont le siège social est installé dans l’Hérault, a mis au point une surface auto-décontaminante.
Elaborée à base d’un composite alliant essentiellement du cuivre, métal présumé avoir des propriétés biocides, à des polymères, elle peut être appliquée, sous forme de peinture, sur une épaisseur de 200 micromètres à différents objets ou surfaces. Selon le fabricant, cette protection permet de diviser en moyenne par 3.000 le nombre de bactéries en 1 heure, pour un coût augmentant de 10 à 20 % le prix des éléments de base.
L’entreprise met en avant une étude comparée menée sous la supervision du Professeur Daurès, épidémiologiste, et directeur du laboratoire de biostatistique de l’Université de Montpellier, sur des chambres de chirurgie orthopédique d’une clinique montpelliéraine. Des prélèvements ont été effectués pendant 8 semaines sur 7 éléments (béquilles de portes, interrupteur, plateau adaptable, abattant de WC, barre d’appui de douche, robinet) dans 3 chambres avec revêtement et 3 chambres non traitées. Les résultats montrent qu’il y a « significativement moins de bactéries » dans le premier groupe de chambres.