Zoom sur le génie écologique dans les marchés publics

En plein boom, le génie climatique, instrument de la neutralité carbone et de l’arrêt de l’artificialisation des sols, génère de plus en plus de marchés publics. Selon une étude de Vecteur Plus menée à la demande de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), l’activité a généré une commande publique de 2,1 milliards d’euros en 2021.

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La lutte contre le dérèglement climatique passe aussi par la modernisation des infrastructures du pays et la protection des écosystèmes. Entre 16 et 30 milliards additionnels devront être investis chaque année jusqu’à l’horizon 2050 pour atteindre la neutralité carbone et l’arrêt de l’artificialisation des sols.

Un marché en forte croissance depuis 10 ans

Les maîtres d’ouvrage vont devoir prendre en compte non seulement la part des ressources prélevées, mais aussi la préservation des milieux naturels. Avec le recours à des prestations de génie écologique (aménagement, entretien, protection des espaces naturels, dépollution, réhabilitation de friches…). Côté commande publique, ce secteur représente déjà, en 2021, 2,5 milliards d’euros de travaux, selon l’étude Vecteur Plus, menée à la demande de la FNTP. Soit une croissance de 56 % en dix ans.

37 % des marchés identifiés ont été emportés par des prestataires spécialistes des d’espaces verts, contre 31 % attribués à des entreprises de travaux publics. Comme dans beaucoup d’autres familles d’achat, le pôle local (communes/EPCI) fait figure de locomotive avec 62 % des travaux menés, devant l’Etat (21 %), les régions et départements (12 %), alors que les bailleurs sociaux, hôpitaux et opérateurs publics sont peu porteurs de projets.

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