Les gants nitrile 100 % français à deux doigts de la production

Avec pour premier client public le consortium Re-Uni, la nouvelle usine française Manikheir (Groupe Medicom) est fin prête à recevoir ses lignes de production. Après les tests et certifications prévus dans la foulée, les gants Kolmi en nitrile – 100 % français et 100 % responsables – commenceront donc à être fabriqués dès la fin du printemps.

©JM Delage

Plus doux, plus facile à enfiler et plus respectueux de l’environnement depuis sa production jusqu’à son élimination… Le nouveau gant en nitrile 100 % français conçu par le groupement d’entreprises Manikheir-Kolmi-Hopen, entité du groupe Médicom, commandé par le consortium Re-Uni – créé par le GIP Resah et le GCS UniHA – (lire notre article du 27 mai 2021) sera sur le marché d’ici quelques mois, proposé en deux qualités, DM et EPI. « Si tout va bien, la commercialisation est attendue pour la fin du printemps », précise même le directeur général des lieux, Gérald Heuliez.

Le « si » est d’importance compte tenu du contexte. En effet, déjà ralenti par des contraintes bâtimentaires imprévues, le chantier affronte aussi les ressacs de la situation internationale : « retard des containers, difficultés d’approvisionnement en capteurs pour l’ingénierie des lignes, problématique énergétique… », énumère l’entrepreneur.

Un premier cycle cet hiver

Pour autant, à Bessé-sur-Braye (Sarthe) où 25 professionnels travaillent déjà au sein de la nouvelle usine, le montage des lignes de production débute bien ce mois-ci – quatre d’abord, huit à terme – avec pour objectif un premier cycle de production dès cet hiver ouvrant la voie des indispensables certifications : ISO 9001 pour le management global de la qualité, ISO 13 485 pour les DM.

À l’horizon de l’automne 2023, plus de deux milliards de gants seront ainsi fabriqués ici par polymérisation, dans le plus grand souci de l’environnement et ranimant un savoir-faire tricolore qui avait disparu depuis une trentaine d’années… Une réussite à mettre au crédit de la volonté et de l’ambition de l’ensemble des collaborateurs de Medicom, porté par la région Pays de la Loire (5 M€ de subvention), et par « France Relance » (ministère de l’Économie : 10 m€ de subvention)

Il faut dire que cette expertise retrouvée est à la hauteur du gant relevé : asseoir la sécurité des approvisionnements des établissements en dispositifs médicaux et EPI, dans le plein respect des exigences sociales et environnementales.

 

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