Les soignants demandent plus d’investissements dans les nouvelles technologies

Selon l’étude « State of Mobility in Healthcare », réalisée dans sept pays, une majorité de soignants réclame de plus grands investissements dans les nouvelles technologies pour leur faire gagner du temps et améliorer la prise en charge des patients.

© Epictura

Les soignants consacrent près de la moitié de leur temps (47,3 %) à la recherche de documents, à des tâches administratives ou à la résolution de problèmes techniques, au lieu de se consacrer à leurs patients. C’est l’un des enseignements de l’étude « State of Mobility in Healthcare », réalisée dans sept pays (Allemagne, Australie, Canada, États-Unis, France, Royaume-Uni et Suède) en septembre-octobre dernier auprès de 475 professionnels du secteur public et privé, à la demande du groupe canadien Soti.

Accès mobile aux données

Conséquence logique, 54 % des personnes interrogées estiment qu’un investissement dans les nouvelles technologies les aiderait à sauver des vies et 66 % d’entre elles à faire face à une crise sanitaire. 64 % reconnaissent qu’un appareil mobile leur apporterait une aide dans leur travail et le même pourcentage juge que leur efficacité serait encore plus grande s’il était possible d’accéder au système informatique de leur organisation en cas de déplacement (64 %).

Un soignant sur cinq continue d’utiliser la voie papier

Le deuxième résultat frappant de l’enquête est la faible digitalisation des organisations des soignants interrogés. Pour 22 % d’entre eux, le crayon, le papier et les procédures manuelles restent de mise. La mobilité des données n’est pas encore non plus généralisée. Seuls 42 % des professionnels consultés déclarent pouvoir accéder à des informations sur les patients via un site web, mais sans application dédiée.

La sécurité informatique préoccupe de nombreux soignants du panel. 40 % d’entre eux ont le sentiment que les appareils employés ne sont pas protégés, 60 % craignent que les données des patients soient volées ou perdues, et 40 % s’inquiètent de leur manque de formation en matière de sécurité ou de la perte de leurs appareils connectés.

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