En France, le secteur du nettoyage et de l’hygiène pèse 16 milliards d’euros. 13 000 entreprises, dont 80 % de PME, emploient près de 540 000 personnes. La commande publique représente 25 % de l’activité. Et le secteur de la santé (hôpitaux et cliniques) 6 %.
En première ligne, les personnels du nettoyage et de l’hygiène ont augmenté les fréquences de passage pendant l’épidémie et se sont adaptés rapidement aux protocoles demandés. « La crise a montré que l’hygiène a été un maillon dans la lutte contre le Covid. Elle a généré une attente des citoyens et des actifs sur ce sujet », a résumé Patricia Charrier-Izel, secrétaire générale de Fare propreté, lors d’un webinaire organisé par le Conseil national des achats (CNA) le jeudi 25 juin.
Une plus grande exigence
Elle a dévoilé les résultats d’un sondage effectué avec BVA auprès d’un échantillon de la population française par BVA du 10 au 12 juin (1150 personnes interrogées). La mobilisation des équipes de nettoyage semble avoir marqué les esprits. 87 % des Français sondés affirment avoir confiance dans la manière dont l’hygiène et le nettoyage sont assurées à l’hôpital (tout à fait confiance pour 34 %, plutôt confiance pour 53 %), un meilleur score comparé à la perception de la situation s’agissant des lieux de travail (79 %) ou des transports (56 %).
Selon cette même enquête, 64 % des personnes interrogées sont désormais plus exigeantes sur le niveau de propreté en milieu hospitalier. Et ils sont 90 % à estimer que la garantie de l’hygiène et de la propreté seront indispensables dans les prochains mois pour préserver leur santé et leur sécurité.
