Exocare, c’est le nom de l’étude lancée par Gérond’if, le gérontopôle d’Ile-de-France, le CIAMS, laboratoire de recherche de l’Université Paris Saclay, et le Resah pour en savoir plus sur l’apport de modèles d’exosquelettes actifs et passifs afin d’améliorer le confort de travail des professionnels accompagnant des personnes âgées.
En résumé, ce matériel est-il capable réduire les troubles musculosquelettiques (TMS), première source de maladie ou d’accident du travail ? Même si la technologie des exosquelettes commence à se démocratiser, notamment dans le secteur de la rééducation (lire notre article du 3 septembre 2020), son intérêt « dans le champ de la santé et du médico-social reste encore à explorer », estime le gérontopôle.
L’étude sera menée en plusieurs phases : évaluation de l’acceptabilité par le personnel soignant, mesure des effets sur le contrôle de la posture et du mouvement, objectivation de l’utilité de l’exosquelette dans l’amenuisement des contraintes ostéo-articulaires. Elle permettra d’établir des recommandations sur le déploiement de l’outil et de déterminer un cahier des charges dans la perspective d’une généralisation de son usage.