Le CHU de Bordeaux étend la télésurveillance

Déjà utilisateur de la santé connectée depuis de nombreuses années, le CHU de Bordeaux élargit encore le dispositif en proposant à ses patients un suivi en télésurveillance dans trois nouvelles disciplines : pneumologie, neurologie et diabétologie.

© Epictura

Dix ans après l’expérimentation du premier réseau régional de télésuivi des patients implantés d’un stimulateur cardiaque, d’un défibrillateur ou d’un holter implantable, le CHU de Bordeaux continue de s’engager dans le développement de la santé connectée (téléconsultation, télé expertise, télésurveillance…), laquelle a connu un coup d’accélérateur avec la pandémie.

Démarrage en avril pour les patients diabétiques

La télésurveillance permet de détecter rapidement les complications survenant chez les patients souffrant de pathologies chroniques ou les anomalies techniques de DMI (stimulateur cardiaque, défibrillateur…). Le CHU a eu l’idée de créer une équipe paramédicale, en contact avec les soignants, dédiée à cette activité et compétente sur les différents aspects légaux (problématique de la traçabilité et de la protection des données) et les pratiques de cette nouvelle modalité de suivi.

L’établissement aquitain propose aux patients un suivi en télésurveillance dans trois nouvelles spécialités. En pneumologie, le système a démarré depuis janvier pour les patients appareillés d’un dispositif de ventilation au domicile. L’équipe paramédicale de télésurveillance assure l’analyse des données et transmet les informations pertinentes à l’équipe du service de pneumologie quand une alerte signale une valeur anormale. La télésurveillance fonctionne depuis le début du moins de mars en neurologie au profit des patients d’AVC sans cause identifiée. Elle va également débuter pour les personnes diabétiques au cours du mois d’avril.

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