Un nouveau directeur des achats au CHU de Reims

David Rozé a succédé à Olivier Gak comme directeur des achats du CHU de Reims en décembre dernier. L’installation d’un contrôle de gestion des achats, l’automatisation de la pharmacie, la restructuration de l’hôpital et la mise en place d’un SI achats figurent sur sa feuille de route.

David Rozé
Diplômé de l’ISEG de Lille (maîtrise de gestion financière et comptabilité), entré dans la vie active en 2002, David Rozé a travaillé pendant cinq ans dans un groupe industriel en tant que responsable de contrôle de gestion. En 2007, il devient le directeur des affaires financières du centre hospitalier d’Epernay. Il rejoint ensuite le CHU champenois comme directeur adjoint des achats en octobre 2018, dans le cadre de la direction commune du CH d’Epernay et du CHU de Reims démarrée deux ans plus tôt.

Les achats et les pôles médico-techniques dans son giron

Une restructuration des directions s’est opérée au moment du départ d’Olivier Gak. La direction des services techniques et la direction des achats et de la logistique ont été regroupées pour donner naissance à la direction du patrimoine, de l’investissement et de la logistique. Outre les achats, David Rozé s’occupe aussi des pôles médicotechniques.

A la tête d’une « équipe qualitative, dont un acheteur issu du privé, un acheteur spécialisé en travaux biomédical et une acheteuse pharmacienne », le nouveau directeur des achats s’est fixé pour les prochains mois à venir de travailler pour mettre en place un contrôle de gestion des achats, inexistant aujourd’hui.

« Il nous manque des outils de pilotage au niveau du CHU et du GHT » explique David Rozé. La philosophie : « faire rentrer les acheteurs en mode projet et les faire intervenir le plus en amont possible des projets ».

Une feuille de route bien remplie dans un contexte de restructuration et de GHT

Cela a déjà commencé : les acheteurs ont été intégrés dès le début de la réflexion de l’automatisation de la pharmacie. Ils vont aussi être engagés dans la restructuration de l’hôpital, avec une phase 1 dont le coût est de plus de 400 millions d’euros. « L’objectif est que les acheteurs puissent interroger le besoin et être le plus possible en contact avec les différents référents » confie le nouveau directeur.

L’autre enjeu très important consiste dans « la mise en place d’un SI achats qui nous permettait de gagner du temps et d’éviter d’avoir des acheteurs qui remplissent des fichiers excel ». Côté pôles médico-techniques, le CHU ne manque pas de projets, dont l’achat d’un nouveau scanner, une nouvelle unité pharmaceutique centralisée de préparation des médicaments anticancéreux. Avec une ligne directrice : « se moderniser », indique David Rozé.
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