L’impact de la transformation numérique sur le métier d’acheteur

Dans son étude prospective de juin 2019 sur la transformation numérique et les métiers publics de demain, la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) aborde le cas de l’acheteur (environ 30 000 agents). Plusieurs leviers numériques ont été identifiés : l’automatisation de la passation des marchés, des échanges entre le chargé d’achat et le fournisseur (contrats, transactions, commandes, factures, attestation de la qualité des produits), du reporting, de l’analyse prédictive des besoins en achat et en maintenance grâce à des capteurs intelligents, du contrôle et du rapprochement des factures. « Compte tenu de ces leviers de transformation, se dessine la vision d’un métier davantage porté sur la stratégie d’achat en fonction des besoins des agents et de l’offre des fournisseurs que sur l’exécution de ces achats », estime la DITP. Libéré des missions administratives, l’acheteur pourra se concentrer « sur son rôle d’intermédiaire entre les agents prescripteurs et les fournisseurs », entre autres une meilleure connaissance des usages réels et une plus grande interaction dans le processus d’élaboration de l’offre du fournisseur. « Autrement dit : acheter mieux, plus à-propos et en étant à la pointe des tendances et nouveaux produits disponibles. » La DITP reconnaît que cette évolution implique le développement de nouvelles compétences, notamment dans la façon de définir et d’anticiper les besoins des utilisateurs et une grande ouverture à l’innovation et aux technologies naissantes.

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