Les directions achats, leader de la stratégie durable

Selon le dernier baromètre « Future of procurement » qui a interrogé 113 directions achats d’entreprises, 47% d’entre elles estiment que la fonction doit jouer le rôle de leader dans la stratégie durable de leur organisation.

© Epictura

Quel rôle pour les achats dans la stratégie durable des entreprises ? Interrogées par le baromètre « Future of procurement » Oxalys/ Esker/Ivalua, 113 directions achats, principalement d’ETI (80 % des sociétés du panel ont plus de 500 salariés, 81 % un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros) ont donné leur sentiment.

Et pour 47 % d’entre elles, les achats doivent s’affirmer comme leader, en fédérant avec conviction les parties prenantes de l’écosystème. 41 % estiment que la fonction doit être certes partie prenante à la mise en œuvre du développement durable, mais au même titre que les autres métiers.

Si la place des achats suscite encore un sentiment partagé, l’engagement ne fait plus débat. 89 % des directions questionnées appartiennent à une entreprise engagée dans une démarche d’achats responsables, dont 31 % depuis plus de cinq ans. 6 % prévoient de rejoindre le mouvement à court ou moyen terme. 4 % de l’échantillon n’a pas pris le train en marche.

L’alignement de la stratégie des achats aux valeurs de l’entreprise est d’ailleurs cité en tête des motivations (85 %), devant le besoin de répondre aux nouvelles attentes des clients (61 %) et la nécessité de se conformer à la réglementation (59 %) qui demeure un aiguillon efficace.

Sans surprise, la réduction de l’empreinte fait figure d’objectif prioritaire des achats (50 %), alors que l’augmentation de la part de recyclage des produits acquis pointe à la deuxième place (13 %), de justesse devant le choix de fournisseurs à contribution sociale forte (12 %). L’approvisionnement local ne recueille que 6 %.

50 % des directions qui ont répondu à l’enquête place le manque de temps et de ressources au premier rang des obstacles rencontrés lors de la mise en place d’une démarche d’achats responsables. Mais l’insuffisante maturité des fournisseurs émerge également (42 %). 38 % des professionnels pointent du doigt l’absence d’outils opérationnels et digitaux ad hoc. Seules 16 % des directions achats de l’échantillon sont déjà équipés d’un outil numérique adapté aux objectifs RSE, mais 12 % assurent être en cours de déploiement, et 11 % avoir un projet à très court terme.

 

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