51,2 milliards d’euros, c’est le montant de la commande publique, tous acheteurs publics confondus, au bout des trois premiers trimestres de l’année, soit 22 % de moins qu’en 2019 pour la même période (66 milliards). La crise sanitaire a évidemment ralenti l’achat public, déjà freiné, côté collectivités locales, par les élections municipales.
La situation est surtout la conséquence de l’effondrement du premier semestre puisque le montant des marchés passés atteignait 36,3 milliards d’euros fin juin contre 46,3 l’année précédente (-26 %).
Malgré une légère reprise à la fin du 2e trimestre, le nombre d’appels d’offre dégringole de 25 %, passant de 181 295 appels d’offres à 135 139 appels d’offres pour l’ensemble des donneurs d’ordres, indique également le baromètre ADCF/Banque des Territoires.
Aucun secteur n’échappe à la baisse, ni les travaux (respectivement -24 % et -35 % pour les nouveaux chantiers et les opérations de renouvellement), ni les achats de services.
