Dix millions de tonnes de nourriture à la poubelle, une facture de 16 milliards d’euros et un impact carbone de l’ordre de de 15 millions de tonnes de CO2, c’est l’impact du gaspillage alimentaire, tous acteurs confondus. Pour limiter l’ampleur des pertes, les députés ont adopté l’article 59 quater, que la commission spéciale de l’Assemblée avait inséré au projet de loi contre l’avis du gouvernement.
Cet article crée une expérimentation, d’une durée de deux ans à partir de la promulgation de la loi, permettant aux gestionnaire (publics ou privés) des services de restauration collective publics, de mettre en place une solution de réservation de repas « afin d’adapter l’approvisionnement au nombre de repas effectivement nécessaires, y compris pour chacune des alternatives lorsque des choix sont possibles. »
L’expérimentation, qui donnera lieu à la publication d’un décret d’application, s’effectuera sur la base du volontariat. Elle donnera lieu à un bilan sur l’évolution du gaspillage alimentaire et la satisfaction des usagers dans les structures concernées. Cette évaluation sera communiquée au Parlement au plus tard six mois avant le terme de l’expérience.