L’incinérateur de la ville de Québec va fournir de l’énergie à l’hôpital

Aujourd’hui rejetée dans l’atmosphère, la vapeur générée par l’incinérateur de la ville de Québec va être réutilisée pour fournir, à terme, l’énergie de l’hôpital de l’Enfant-Jésus. Ce projet de circuit fermé permettra de réduire de 95% les émissions annuelles de gaz à effet de serre de l’établissement de santé.

© Epictura

Faire en sorte que la vapeur produite par l’incinérateur de la ville de Québec et actuellement rejetée dans l’atmosphère soit récupérée et fournisse l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’hôpital de l’Enfant Jésus (CHU Québec). De quoi remplacer presque totalement la consommation de gaz naturel (eau chaude, refroidissement) et réduire une bonne part de celle d’électricité. Soit une économie de 2 millions de dollars canadiens pour l’établissement de santé.

Voilà le projet que les autorités canadiennes ont décidé de financer pour contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique. La facture du chantier (mise en place d’un réseau de conduites et d’une centrale de tri-génération) d’un montant de 43,8 millions de dollars canadiens (29,6 millions d’euros) sera prise en charge à hauteur de 16,9 millions par le gouvernement fédéral. Celui du Québec mettra 14,1 millions au pot.

Le système permettra au CHU de Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 10 000 tonnes équivalent CO2 par année et au CH de l’Enfant-Jésus de devenir le premier centre hospitalier universitaire de cette envergure pratiquement carboneutre dans la Belle Province. La formule aboutira aussi à économiser 60 millions de litres d’eau par an, grâce à la vapeur, qui une fois condensée, repartira vers l’incinérateur.

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