Les fournisseurs, point clef d’une politique RSE

Menée en juin dernier auprès de 467 responsables des finances, des achats et des chaînes d’approvisionnement, l’étude Ivalua/Forrester a cherché à cerner les actions clefs permettant aux organisations d’améliorer leur performance RSE.

© Epictura

Considérée comme un axe de progrès encore plus important depuis la pandémie, la RSE est désormais sur toute les lèvres ou presque. Cependant, elle n’est pas forcément encore formalisée. Seulement un tiers du panel de l’étude Ivalua/Forrester a défini une politique ad hoc ou fixé des objectifs en la matière.

La RSE n’est plus appréhendée comme une contrainte, mais comme source de bénéfices. En premier lieu, elle bonifie la relation fournisseur (72 %) et améliore l’image de marque (70 %).

Quatre priorités se détachent de l’enquête (réponses multiples) : avoir une démarche durable globale (33 %), protéger l’environnement (30 %), prévenir la corruption (30 %) et réduire l’empreinte carbone (26 %). Interrogés sur ce qui impacte la performance RSE, les professionnels ont mentionné la pression pour réduire les coûts (67 %) et le choix des fournisseurs (65 %).

Difficile d’évaluer la performance RSE de chacun de ses fournisseurs

Il n’est donc pas étonnant que l’impossibilité d’évaluer la politique RSE de chaque fournisseur (40 %) figure en tête des obstacles, juste devant l’incapacité de mesurer la performance RSE de la chaîne logistique (39 %). Autre point bloquant : le déphasage entre la politique RSE de la structure et ses acheteurs (33 %)

Quelles sont les stratégies les plus efficaces pour rééquilibrer performance RSE et coûts ? Pour le panel, la digitalisation de la collaboration (57 %) arrive en tête, devant la présélection de fournisseurs en fonction de leurs résultats RSE (55 %) et une plus grande flexibilité donnée aux fournisseurs pour répondre aux exigences du donneur d’ordre (52 %).

 

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