Champigny-sur-Marne achète des ordis reconditionnés

Exemple de l’essor de l’économie circulaire, la ville de Champigny-sur-Marne a choisi de renouveler son parc informatique, en achetant 400 ordinateurs portables reconditionnés, mais aussi en remplaçant certaines pièces du reste des équipements afin de prolonger leur durée de vie.

© Epictura

Cinquante ordinateurs portables acquis début 2021 forment la première vague de matériel reconditionné acheté par Champigny-sur-Marne (76 000 habitants, Val-de-Marne). « C’était une sorte de démonstrateur », a expliqué Thomas Eveilleau, DSI de la ville francilienne, lors du dernier webinaire du Programme achats circulaires et solidaires, dispositif porté par la Métropole du Grand Paris, les Canaux, l’Institut national de l’économie circulaire et l’Obsar, en partenariat avec le CGDD. La collectivité répond ainsi à plusieurs besoins : étoffer son parc jusqu’ici assez pauvre en portables, fournir des solutions de travail à distance à son personnel, et contourner la difficulté de disposer de matériel neuf dans des délais raisonnables.

Confrontée à la nécessité de renouveler massivement ses équipements vieillissants (1200 postes informatiques), la ville décide d’étendre la démarche. L’achat de 400 ordinateurs reconditionnés est budgété. Selon le DSI, les utilisateurs ont accepté les équipements de seconde main sans réticence. « On a fait le choix d’assumer complètement ». Apposé sur les portables, un sticker, créé pour l’occasion, a cherché à souligner le caractère positif de l’opération. En outre, le type de matériel est unique, sans distinguo hiérarchique.  Cependant tout n’est pas rose et le DSI a concédé qu’il faut compter avec un taux de retour, notamment en raison de problème de batteries, même si le matériel a été testé.

Dans la même logique de développement durable, Champigny-sur-Marne a choisi de prolonger la durée de vie du reste des postes informatiques. « Pour un usage administratif, à partir du moment où l’on remplaçait les disques durs, que l’on ajoutait de la RAM et que l’on mettait à jour les logiciels, il n’y avait pas de raisons que cela ne marche pas », a argué le DSI. En juin prochain, l’ensemble du matériel aura été ainsi renouvelé.

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