169 060 marchés ont été recensés par l’Observatoire économique de la commande publique (OECP) pour l’année 2020. Montant global : 111,4 milliards. Autant dire que le poids de l’achat public n’a guère évolué par rapport à l’année précédente (110,8 milliards pour 170 000 marchés).
Autre variable qui ne change guère : le poids toujours croissant du bloc territorial avec 68,5 % du nombre de marchés (+4,5 %) et 37,3 % du volume financier (+2,3 %). Encore une fois, l’amalgame pratiqué par l’OECP ne permet pas de connaître exactement la place exacte des achats de l’Etat et celle du secteur de la santé. Cumulés, les deux mondes représentent 14,2 % du nombre de contrats mais 31,6 % des sommes engagées.
Part des PME en baisse
Côté RSE, c’est un peu la déconvenue. La faute seulement à la pandémie ? La part attribuée aux PME baisse aussi bien en nombre (57,8 % contre 62 % en 2019) qu’en volume financier (29,6 % contre 32,3 %). Idem pour les clauses sociales passées de 12,5 % à 12,1 % en nombre, et de 17,3 % à 15,1 % en montant. Seul petit mieux, les clauses environnementales font un léger pas en avant, de +1 % à 16,8 % (nombre de contrats) et de + 0,2 % pour la masse financière (18,8 %).
En dépit des nombreuses conférences de sensibilisation et de l’abondante documentation encourageant les acteurs publics à changer d’optique et à acheter plus responsable, on mesure encore les progrès à accomplir pour atteindre les objectifs affichés par Plan national pour les achats durables 2021-2025 : 100 % des marchés contenant une considération environnementale, et de 30 % s’agissant des considérations sociales (lire notre article du 21 juin 2021).